En 2013, l’OVAM a estimé la facture totale pour les communes flamandes à 55,1 millions d’euros. Avec une meilleure méthode de mesure, l’OVAM est arrivé à un chiffre de 155,4 millions d’euros dans son étude sur les chiffres 2015, vendredi. 100,3 millions d’euros de plus, en d’autres termes. Sur ces 155,4 millions, 109,4 millions sont consacrés au nettoyage des déchets et au vidage des poubelles publiques.
La quantité de déchets sauvages pour 2015 est estimée à 20 426 tonnes, soit 17 % de plus que les 17 500 tonnes estimées pour 2013. La Flandre s’est fixé pour objectif de réduire les déchets sauvages de 20 % d’ici 2022. Cette année, le gouvernement flamand évalue si la politique en matière de déchets sauvages donne des résultats suffisants.
Plus de 24 euros d’impôts par Flamand par an
« Les déchets sauvages coûtent donc beaucoup plus cher aux municipalités qu’on ne le savait auparavant. 155 millions d’euros par an, c’est un coût énorme, beaucoup d’argent des impôts de nos villes et communes flamandes. Plus de 24 euros d’impôts par Flamand chaque année. Il est donc important que chaque euro soit utilisé de manière efficace et effective. C’est pourquoi le gouvernement devrait également se pencher sur les systèmes qui peuvent prévenir les détritus, tels que les systèmes de consigne », note M. Buurman.
Lorsque le coût des déchets sauvages était encore estimé au chiffre inférieur de 55 millions, nous savions déjà qu’un système de consigne pourrait permettre aux municipalités d’économiser 20,1 millions d’euros par an. « Maintenant qu’il apparaît que les coûts réels des déchets sauvages sont beaucoup plus élevés, les économies potentielles pour les municipalités grâce à des mesures préventives comme les consignes sont également beaucoup plus importantes », analyse Rob Buurman.
La consigne créé de l’espace dans le budget municipal
» Le gouvernement flamand de la N-VA, du CD&V et de l’Open VLD peut alléger les factures de déchets des municipalités en introduisant des consignes en 2018. Cela permettrait de créer de l’espace dans le budget municipal. Rendre les producteurs responsables de la mise au rebut de leurs produits peut contribuer à réduire les taxes municipales. En tout cas, ce sera un thème important de la campagne pour les élections municipales flamandes », conclut Rob Buurman, directeur de Recycling Netwerk Benelux.
Soit dit en passant, l’étude ne porte toujours que sur les coûts encourus pour nettoyer et prévenir les déchets sauvages, et n’aborde pas les coûts de la soupe de plastique dans les rivières, les mers et les océans.