Le jeudi 18 avril, avant la première coupe, les agriculteurs ABS de Maarkedal collectent toutes les canettes et le plastique qu’ils trouvent sur leurs champs. Par cette action, ils demandent l’introduction immédiate de la consigne dans le prochain accord de coalition.
Les canettes de boisson qui se retrouvent dans l’herbe sont un véritable fléau pour les éleveurs. Si une canette est fauchée avec l’herbe, des morceaux pointus de la canette se retrouvent dans l’alimentation du bétail. En conséquence, les vaches souffrent de « sharp-in », de blessures et d’inflammations de l’estomac. Il les rend malades, ce qui entraîne parfois la mort. Des milliers de vaches sont touchées chaque année par des morceaux d’étain, selon l’étude « If can can could kill ». On estime qu’elle coûte au secteur flamand de l’élevage 4,5 à 6,8 millions d’euros par an.
Les agriculteurs perdent beaucoup de temps à nettoyer leurs hectares de pâturages. En outre, de nouvelles canettes sont constamment ajoutées. Il s’agit de nettoyer avec le robinet qui coule. Il est donc presque impossible pour les agriculteurs de traquer et de nettoyer tous les bidons. Cependant, il y a un prix important à payer pour oublier une canette.
Avec une consigne sur les canettes, 70 à 90 % de moins finiraient dans les ordures. C’est pourquoi l’organisation d’agriculteurs Algemeen Boerensyndicaat demande au gouvernement flamand d’introduire une consigne depuis l’année dernière. Depuis lors, cependant, il n’existe toujours pas de plan concret pour lutter contre les canettes dans les déchets sauvages.
Les producteurs de boissons et surtout le secteur des supermarchés font un lobbying véhément contre les consignes. En conséquence, la N-VA et Open VLD ont bloqué l’introduction de la consigne dans le gouvernement flamand. Avec cette action, l’ABS montre combien de conteneurs de boissons se trouvent à côté de quelques prés. La consigne permet de réduire efficacement cette pollution et donc aussi la souffrance des animaux et les coûts qu’elle entraîne.
Le Syndicat général des fermiers (ABS) mène cette action Back to Sender aux côtés de l’organisation environnementale Recycling Netwerk Benelux. Les canettes et bouteilles collectées seront renvoyées à l’expéditeur à une date ultérieure. En retournant les canettes, les agriculteurs demandent à la N-VA et à Open VLD de cesser leur opposition aux consignes.
« Ce n’est pas tous les jours que les agriculteurs et les organisations environnementales tirent à la même corde. Mais les déchets sauvages, constitués à 40 % de canettes et de bouteilles en plastique, dérangent tout le monde. Elle provoque une soupe de plastique et fait du mal aux animaux. La consigne est une solution simple qui ne coûte rien aux consommateurs. Notre patience s’épuise progressivement. Ensemble, nous demandons instamment au gouvernement flamand d’inclure l’introduction immédiate d’une consigne sur les bouteilles en plastique et les boîtes de boisson dans le prochain accord de coalition », concluent conjointement les deux organisations.
Voir aussi :
VRT Nieuws, « Haal zwerfvuil uit voedselketen », boeren vragen politici onmiddellijk statiegeld in te voeren, 19 april 2019
Het Laatste Nieuws, « Boeren sturen blikjes terug naar de politici: “Onze koeien sterven erdoor, statiegeld is de oplossing”, 19 april 2019
Het Nieuwsblad, Boeren vragen invoeren statiegeld: “Blikjes in bermen doden elk jaar 2.500 koeien”, 19 april 2019
VRT Radio 1, De Wereld Vandaag, Interview met ABS-voorzitter Hendrik Vandamme, 18 april 2019
AVS journaal, Boeren sturen afval terug naar politici