– Les producteurs de certains produits jetables, comme les cigarettes, ballons gonflables, emballages de nourriture et emballages de boissons devront payer les coûts du nettoyage.
“C’est une bonne mesure”, commente l’ONG Recycling Netwerk Benelux: “Elle poussera les entreprises à plus de prévention et de meilleurs systèmes de collection. Cela est plus juste que la situation actuelle, où la facture du nettoyage est envoyé aux autorités locales, et donc aux contribuables”.
– Les pays européens devront s’organiser pour collecter 90% des bouteilles en plastique de manière séparée en 2029.
“Cet objectif aidera à éviter que les bouteilles polluent la nature et la mer. Concrètement, un tel taux de collecte implique qu’un système de consigne sur les bouteilles soit installé. Ces systèmes ont prouvé leur efficacité en Allemagne et le Norvège”, dit Recycling Netwerk, “mais à ce jour, des pays comme les Pays-Bas ou la Belgique restent hésitants sur le système de la consigne”.
La Directive stipule que toutes les bouteilles en plastique nouvelles devront contenir un minimum de 30 pourcent de matériel recyclé, en 2030. Cette décision donnera un ‘boost’ à la demande sur le marché.
Les produits suivants seront interdits: les pailles en plastique, les cotons-tiges, les assiettes en plastique, ainsi que des produits faits de polystyrène, et les soi-disant plastiques oxo-dégradables.
Pour certains emballages de nourriture contenant du plastique, comme ceux utilisés au Starbucks ou McDonald’s, les Etats-membres sont obligés de réaliser une baisse de la consommation. “Cela veut dire que ce entreprises vont devoir changer vers des matériaux alternatives et de l’emballage réutilisable”, commente Recycling Netwerk..
Les négociations ont été menées par le Commissaire Européen Frans Timmermans et la députée européenne Frédérique Ries.
Ces objectifs sont des objectifs minimaux à atteindre par les pays européens. “Il sera intéressant de voir quels pays vont se placer en avant-garde, car une économie circulaire du plastique contient des opportunités intéressantes pour leurs entreprises”.
Cette directive européenne implique que les accords existants au niveau national devront être revus. Aussi en Belgique, de nouveaux accords devront être faits pour être à la hauteur des nouveaux accords européens en matière d’emballages et déchets.